Connues depuis le xixe siècle, des figurines en terre cuite galloromaines ont été découvertes dans divers contextes (habitat, sanctuaires, nécropoles) et adoptent des formes et des significations multiples. Animaux, femmes, hommes et divinités se sont révélés aux archéologues à Vendeuil-Caply en 2013. Ces figures de la terre sont dévoilées au public de février à novembre 2015 dans le Musée archéologique de l'Oise, attenant à leur lieu de découverte.
Témoins de croyances et d'un savoir-faire antiques, les figurines de Vendeuil-Caply présentent la particularité exceptionnelle d'être encore peintes. Les « terres blanches de l'Allier » se parent ici de couleurs inédites et le souci du détail de leurs créateurs étonne. Des inscriptions se cherchent un sens tandis que les fragments se reconstituent pour donner corps. Leur signification nous échappe mais leurs formes captivent notre imaginaire.
Le Musée archéologique de l'Oise propose de découvrir dans ce catalogue l'ensemble remarquable de figurines gallo-romaines trouvées sur le site de Vendeuil-Caply. Étudiées pour la première fois, elles nous renseignent sur des techniques disparues, une esthétique méconnue et des coutumes oubliées. Mêlant influences méditerranéennes et résurgences celtiques, ces figurines constituent un témoignage vivace de la création artisanale dans le Nord de la Gaule au iie siècle de notre ère.
Dans la lignée du dessin de presse qui prend son essor au XIXe siècle, le dessin humoristique est toujours très présent dans les médias et continue d'interroger l'actualité au quotidien.
L'archéologue est représenté dans ces dessins depuis plus de 150 ans et son apparence a évolué en même temps que la compréhension de sa discipline. L'érudit discret et excentrique du XIXe siècle est devenu le scientifique de terrain que tout le monde connaît et apprécie aujourd'hui.
Chaque dessin d'archéologue intégré au propos du catalogue est empreint d'une sympathique malice qui fait écho à des réalités et des problématiques scientifiques. Le Musée archéologique de l'Oise propose de les explorer et de révéler le métier sous un nouveau jour, celui de l'humour.
Le musée a eu la chance de pouvoir compter sur la mobilisation de dessinateurs de renom et d'accueillir en résidence Bramley qui a illustré avec talent l'univers des archéologues de Vendeuil- Caply.
HOKUSAÏ. Voyage au pied du mont Fuji offre l'occasion d'explorer le paysage dans l'oeuvre d'Hokusai.
L'ouvrage présente plus de 120 estampes de la collection Georges Leskowicz, issues de séries remarquables : Trente-six vues du mont Fuji, Ponts célèbres et Cascades, Véritables miroirs des poètes chinois et japonais, Cent poèmes à la nourrice. La route du T kaid et ses cinquante-trois stations sont appréhendées à travers la série moins connue des Clochettes de la route et une Vue d'ensemble en surplomb. Apparaissent dès lors l'originalité du maître et son approche éclectique du paysage, tant dans sa manière de le composer - empruntant aux traditions chinoise, japonaise et occidentale -, dans le recours au bleu de Prusse et à une grande variété de formats, ou encore dans son choix évident de donner toute sa place à l'homme, saisi dans des scènes de voyage ou dans ses activités quotidiennes.
Cet ouvrage invite à découvrir la peinture chinoise de paysage et à en appréhender l'évolution de la fin des années 50 jusqu'à nos jours. Les oeuvres présentées nous plongent dans l'âme de la nature, source de beauté et de spiritualité, avec laquelle les artistes entretiennent un rapport singulier. Elles nous transportent au coeur de la philosophie chinoise, qu'elle soit taoïste, confucianiste ou bouddhiste, et nous invitent à un voyage spirituel où l'homme et la nature entrent en communion.
L'ouvrage présente le parcours de neuf artistes (Li Chevalier, Wucius Wong, Fong Chung-Ray, Chuang Che, Zao Wou-ki, Hu Chi-Chung, Hsiao Ming Hsien, Rao Fu, Chu Teh-chun) ainsi qu'une sélection de leurs oeuvres illustrant de manière originale leur interprétation du paysage.
Les notions d'avant-gardes, de transgression, d'exploration sont omniprésentes dans l'art contemporain. Il s'agit là d'un point commun avec l'archéologie, science humaine qui repousse systématiquement ses limites et qui a pour habitude de bousculer l'histoire. Cette propension à jouer avec les frontières et à très souvent les franchir fait de l'artiste contemporain et de l'archéologue des personnages qui partagent plus d'un trait et dont les travaux ont tout intérêt à se croiser pour inventer, interroger et étonner.
Le Musée archéologique de l'Oise propose avec son catalogue d'exposition Passé recomposé de redécouvrir l'archéologie à travers l'art contemporain. Deux thématiques constituent la trame de cet ouvrage : la déconstruction, le travail de terrain de l'archéologue qui traverse l'épaisseur du temps pour comprendre un site, et la reconstruction, l'analyse des données recueillies qui aboutit sur une représentation des civilisations du passé.
Exposition : Musée Archéologique de l'Oise, du 6 février au 30 novembre 2017.