Un tournage de film sur la jeunesse de Napoléon a lieu à Ajaccio.
Le jeune acteur, Pierre, qui joue le rôle de l'empereur-enfant, disparaît pendant un moment et toute l'équipe se met à sa recherche à travers la ville d'Ajaccio.
Orso, un autre jeune acteur qui joue le rôle du frère ainé de Napoléon sait où le trouver.
En réalité, Pierre s'est éloigné de la foule afin de réfléchir sur ce qui a pu donner une si grande force de caractère à ce personnage de l'Histoire auquel il s'identifie depuis le début du tournage.
Quel est ce secret de Napoléon ?
C'était une invitation officielle, une invitation impériale. La lettre avait traversé le continent africain pour arriver jusque dans ce bureau et l'inviter lui, le maire de cette petite ville corse, ainsi que toute sa fanfare. Le miracle avait eu lieu. Sa majesté Bokassa 1er, empereur de Centrafrique les voulait pour le premier anniversaire de son sacre.
110 jours de correspondance uniquement par courriels de deux filles et leur mère.
Roman empreint d'esprit où la touche féminine n'est pas sans grâce de dire toutes sortes de révélations qui, sans cette dévotion dévorante à l'écran, ne verraient point le jour.
Où Marseille et la Corse jouent un rôle charnière au coeur de relations humaines traversées de tumultes, et non des moindres.
Trois Dames au clavier redonne au genre épistolaire non seulement ses lettres de noblesse mais d'autant et surtout le désir d'écrire ce qui ne se dit pas.
Où quand l'écran de l'ordinateur, ce grand hypnotiseur qui envahit nos vies devient le nouveau confident et se substitue au psychanalyste !
L'auteur raconte un épisode de l'histoire de sa famille, celui de son grand-père qui, au lendemain de la Première Guerre mondiale, a quitté la Corse pour s'installer en Tunisie à Mouaden. Devenu agriculteur, il a vu sa situation s'améliorer et a pu fonder une famille...
Ein unentbehrlicher Reiseführer für alle, die glaubten, Korsika wie ihre Westentasche zu kennen, und für diejenigen, die einmal eine ganz andere Seite dieser faszinierenden Insel entdecken wollen.
Eine Telefonzelle in Ajaccio, in der man Alltagsgeräusche aus Neuseeland anhoren kann, ein vergessenes Fresko von Chagall in einem kleinen Bergdorf, ein palastähnliches „Haus der Amerikaner, wo man auch übernachten kann, der Traumstrand, an dem die Landung der Alliierten im Film Der längste Tag gedreht ist, sehenswerte Wandmalereien eines Zivilgefangenen im Ersten Weltkrieg, ein kunstvolles Miniaturdorf, goldene Hände im Gebirge, die man nach zweistündiger Wanderung erreicht, eine Marienstatue aus Pappmaschee, ein in einer Schule verborgenes Deckengemälde von Maurice Utrillo, eine außergewohnliche Billardtasche mit einem Bildnis Napoleons, ein „Hinkelstein (Menhir) in einer Sakristei, ein Backstein aus Rom, ein Beichtstuhl, der sich hinter Holztäfelungen versteckt, die großte Zitrusfrüchtesammlung der Welt, ein Adler unter einem Balkon, ein Stammbaum der Familie Bonaparte aus echtem Haar, eine Nacht in einem Leuchtturm fernab jeglicher Zivilisation ...
La bioéthique pose à la sociologie une double question.
Que peut-on prendre du corps pour le consommer à des fins médicales, scientifiques ou personnelles, et dans quelles conditions ? Et qui a le droit d'en décider pour la collectivité, en ce temps d'importantes mutations de la technologie biomédicale ? Le contrôle - que toute société réclame - sur la façon dont chacun peut disposer de son corps et de celui d'autrui est ainsi fait d'une arbitraire social qui s'habille et se légitime au travers des traits sociaux de ceux qui sont chargés de le proférer.
Il est donc ici question de l'autorité sociale à dire la norme, mais pour retrouver à travers elles les usages sociaux et scientifiques du corps aujourd'hui tolérés. A partir d'une enquête attentive rapportant les rhétoriques bioéthiques (et en particulier celles du Comité consultatif national d'éthique) aux identités sociales et professionnelles de leurs auteurs se dessine une topographie sociale des " gardiens " du corps.
C'est surtout le savoir professionnel qui autorise ici à parler en non collectif. D'où les tensions - comment dire scientifiquement morale ? qui écartent les uns, favorisent les autres, et obligent chacun à participer à l'autolégitimation et au soutien de cette autorité sociale en formation. Scruter ceux qui, pour nous et à notre place, rationalisent l'irrationnel éclaire la cohérence d'un nouveau dispositif anthropologique venu au secours du corps humain.
Après avoir exhorté les pères à couper le cordon ombilical de leur nouveau-né puis valorisé le contact peau à peau, on incite aujourd'hui les mères à regarder, voire emmener leur placenta. Désormais, quand un bébé meurt autour de sa naissance, ses parents sont encouragés à toucher son corps et à le photographier. Plus généralement, une nouvelle théorie du deuil s'est diffusée comme une traînée de poudre : chacun se devrait de " faire son deuil " et celui-ci serait " impossible " sans confrontation avec les traces du défunt. Certains professionnels de la transplantation se sont même mis à formuler la crainte que la personne greffée ne rejette psychiquement - et non plus physiquement - le greffon, parce que la personnalité du donneur y serait trop présente. Ajoutons à cela la demande de plus en plus pressante de personnes de se confronter, en chair et en os, à ceux qui ont participé à leur naissance " biologique " d'adoptés, de nés sous X ou par dons de sperme... Telles sont quelques-unes des nouvelles pratiques, apparues progressivement à partir des années 1990 autour de la naissance et de la mort, dont il s'agit de comprendre la cohérence et les logiques cachées. À travers ces gestes parfois sans phrases, un grand récit collectif - un récit en pratiques - se dessine, où la chair est investie, par sa matérialité, d'effets psychiques censés fortifier une construction identitaire éprouvée comme trop flottante.
1, 2, 3 ! Et c'est parti pour une visite inédite du Palais Fesch, guidée par une comptine qui cherche à résoudre un mystère.
Au fil des pages, des personnages de 17 tableaux, s'interrogent, s'interpellent, s'échappent de l'image pour explorer de nouvelles pistes !
On suit un perroquet rouge du 17e siècle, un lion couché dans les nuages, le cygne de Léda peint par le célèbre Véronèse.
Que d'animaux dans ces tableaux ! Un véritable petit zoo !
Retrouve-les dans ce livret et si tu visites le Palais Fesch, tu pourras aussi t'amuser à les chercher. Seront-ils là ? Parfois un peu cachés par des peintres farceurs, ou contraire, mis en valeur ? Mystère, mystère !
Ce livre retrace l'histoire du traitement du corps dans les sciences sociales françaises, dans des oeuvres pionnières comme celles de Bourdieu, Foucault ou Héritier, dans des domaines comme le droit, l'anthropologie, l'histoire ou la sociologie.
Les sciences sociales françaises ont longtemps délaissé ou dévalué le corps, traduisant ainsi leur défiance à l'égard d'un thème marqué par l'idéologie et les excès du biologisme à l'anglo-saxonne. Depuis, un changement profond s'est amorcé. Le corps a peu à peu été réintroduit non seulement comme objet d'étude (pratiques sportives, sexuelles, alimentaires, etc.), mais aussi comme reflet et instrument du social. Ce retour au corps s'accompagne d'un rejet toujours aussi ferme du naturalisme biologique.
Quel est donc le sens de ce regain d'intérêt pour le corps ? Et quel statut les sciences sociales françaises accordent-elles à la chair ? Cette investigation redonne une épaisseur scientifique au corps et revisite ses enjeux intellectuels.
SOMMAIRE Introduction Première partie - Les auteurs Olivier Martin et Dominique Memmi - Marcel Mauss : la redécouverte tardive en France des «Techniques du corps» François Boulant - Michel Foucault : le réseau des corps Dominique Memmi - Pierre Bourdieu : le corps dénaturalisé Pierre Bonte - Françoise Héritier : une anthropologie symbolique du corps Seconde partie - Les disciplines Olivier Martin - Jean-Michel Berthelot : l'émergence du corps en sociologie Rafael Mandressi - Le corps et l'histoire, de l'oubli aux représentations Jean-Pierre Warnier - Le corps du litige en anthropologie Stéphanie Hennette-Vauchez - Corpus Iuris : jurnaturalisme et réinvention du corps par le droit (1970-2007) Dominique Guillo - Les avatars de l'organisme dans les sciences sociales françaises Sébastien Lemerle - De nouvelles grilles. Le biologisme vu de l'édition en sciences humaines (1945-2000)
Les hôpitaux européens ont révolutionné les pratiques entourant la mort du foetus ou du nourrisson. Apprendre à faire son deuil, regarder le corps est désormais la règle. Le phénomène se limite-t-il au cas des bébés morts ? Que dit-il de nos sociétés ?
Escamoter l'enfant mort et inciter les parents à « passer à autre chose », tel était l'usage jusqu'alors dans les hôpitaux européens. Depuis le début des années 1990, Apprendre à « faire son deuil », telle est la règle désormais. Le deuil devient volontariste, presque appliqué. Mais le plus surprenant est sans doute l'invite systématiquement faite aux parents de regarder leur enfant mort. Internationale, cette mutation fut aussi radicale : en dix ans, une page de l'histoire de la mort enfantine a été tournée. Elle cristallise une nouvelle manière de saluer les morts rendant essentielles la matérialité et l'incarnation du souvenir. Que s'est-il passé pour que la présentation ou la représentation du corps devienne, ou redevienne, incontournable pour penser la perte ? Un simple retour au passé ? Fétichisation du corps et psychologisation de son usage : le corps, la chair, le donné biologique sont appelés au secours des psychés. Mais le phénomène se limite-t-il bien au cas des bébés morts ? Que nous suggère-t-il de la redéfinition contemporaine des identités ?
Il s'agit de mettre en scène des personnages inhabituels, comme la Dame Tomate, Fanfan le Radis, la Citrouille et la bande des Citrons, mauvais garçons. Ces personnages au caractère bien trempé sont une véritable alternative aux souris, chats et autres animaux sur-représentés dans la littérature jeunesse.
Ainsi, Dame Tomate mécontente de sa vie au sein du potager, entreprendra un voyage qui la fera réfléchir sur sa destinée et l'éclairera sur ses origines; le Radis vaincra la différence qui le sépare de sa Pâquerette bien-aimée et bravera le regard des autres quant à cette différence " culturelle " ; la Citrouille qui ne pense qu'à la gloire, finira d'une triste façon et fera réfléchir les petites filles sur les faux espoirs et le mirage des paillettes ; les Citrons, ces mauvais garçons de nos jours, feront également réfléchir les enfants sur la violence et l'assistance aux personnes en danger.
Ce livre permet aux enfants de s'éclairer par la lecture, et de prendre conscience que la langue a sa saveur tout comme les fruits et légumes.
Chaque conte se termine par une planche pédagogique, également illustrée et qui donne quelques repères aux enfants, tels que l'origine du fruit ou du légume, la façon de le déguster, ou des expressions quotidiennes qui en découlent, comme " être rouge comme une tomate ", " ne rien avoir dans la citrouille "...
En lien avec l'oeuvre oubliée de JC Deane, instigateur de la grande exposition d'art, en 1857, au coeur de la ville ouvrière de Manchester, Dominique Memmi imagine la genèse de la construction du musée Guggenheim à Bilbao, inauguré en 1997, mêlant habilement le projet de Franck Gehry à la réalisation historique de cet autre visionnaire. À partir de son imagination, l'autrice nous fait découvrir la créativité généreuse de ces deux amoureux de l'art et des humains, la profondeur des sentiments et des réflexions qui les animent lorsqu'ils pensent à fabriquer du beau, du grand, du transcendant. Dans ce roman social, captivant et émouvant, l'autrice interroge notre rapport à l'art et défend l'accès pour tous à la beauté. Manchester Dream est pétri d'intelligence et de rêves en vue d'un monde meilleur, où la création transcende la trivialité de la vie ordinaire. Plein de rebondissements, il se lit aussi comme un roman d'aventures. Extraits : « Faire revivre Bilbao, rien que ça ! Leur ville, à les écouter, c'était quelque chose ! C'était là où ils étaient nés, où ils vivaient, où ils élevaient leurs enfants et où leurs parents étaient morts. Une ancienne capitale de la métallurgie, de l'effervescence et du labeur, disaient-ils avec ferveur. Ils voulaient mettre de l'art où tout n'était que ruines. Parce que l'art est le seul à faire renaître la vie, voilà qu'ils ne s'arrêtaient plus. Le pouvoir de l'art, répétaient-ils, c'est la résurrection. C'était fou cette conversation ! » Frank écoute attentivement. Il s'amuse intérieurement à l'évocation du nom de l'architecte Josef Holbein. Il sait que c'est une tactique de Théo, une façon de faire planer la concurrence comme une ombre au-dessus de lui. Mais Frank aime le challenge, ça stimule sa créativité. Il ne dit rien à Théo, se contente d'observer la route qui défile, les hangars, les terre-pleins et les innombrables panneaux indicatifs. Il fait provision d'espaces. Son attention se fixe sur les panneaux, il ne peut s'empêcher de penser combien ils sont hideux, efficaces certes, mais hideux. Il faudrait inventer autre chose pour indiquer une direction, une ville, un lieu. Les hommes méritent mieux, les paysages et les lieux aussi. Puis son esprit revient à Théo, à ses paroles, à celles des Basques qui s'imprègnent en lui. Lorsqu'ils parviennent enfin à l'entrée de la ville, il comprend immédiatement le désir de ces hommes. De grands ensembles à l'esthétique carcérale ont été construits aux abords de Bilbao. De hautes tours avec des meurtrières pour fenêtres dominent la route Maurice Ravel. Frank note combien une fois de plus on associe un nom d'artiste aux horreurs de l'espace capitaliste, combien on organise le désenchantement de façon habile et sournoise. C'est un véritable cauchemar. Jusqu'où va se nicher la perfidie des hommes politiques, sous prétexte de priorités. Mais ces hommes venus leur rendre visite, à Théo et à lui, ne veulent pas cesser de rêver. S'il y a bien une chose dont Frank Gehry est convaincu, c'est que rien n'arrête l'homme qui habite un rêve.
Chers enfants, il se passe tant de choses dans un potager, qu'on peut à peine l'imaginer ! Depuis quelque temps, Dr Navet et Sir Poireau, deux singuliers détectives, volent au secours des habitants du potager. Au cours de leurs enquêtes, ils résolvent énigmes et secrets. Connaissez-vous le mystère de l'arachide ? Et, qu'advient-il des petits pois lorsqu'ils rencontrent une princesse moderne ? Et puis, pourquoi les dix petits choux ont disparu un soir de Noël ? Si vous voulez connaître le secret des jolies fraises joufflues, il vous faudra suivre les deux détectives. Alors, approchez-vous ! Ils vous attendent pour vous emmener avec eux et vous conter leurs aventures en détail. Place aux surprises...
À l'occasion d'un tournage en Corse, au cours duquel Pierre et Orsu jouent les rôles de l'empereur et de son frère enfants, les deux jeunes acteurs découvrent l'histoire peu commune de l'île. Au gré des prises de vue, ils se laissent prendre par la magie de ces lieux emblématiques. À tel point qu'ils pensent avoir découvert le secret du pouvoir de l'empereur.
Une histoire originale pour faire découvrir aux enfants l'île de Beauté et un pan de son histoire. Il s'agit du premier titre bilingue français-corse de la collection. Écrit par Dominique Memmi, auteur corse de livres pour enfants et adultes, il a été traduit par Marie-Joseph Santoni, enseignante à Ajaccio.
Eric Dodon est un artiste multicartes. Architecte de formation, il est aussi bien illustrateur que bibliothécaire ou animateur pour enfants. Dans la même collection, il a illustré Blossom changes school , I ragazzi di Sicilia et Die Nacht der Lanternen.