Les jolies choses Pauline et Claudine sont soeurs jumelles et pourtant, tout les sépare. La première, rebelle et fidèle, refuse le compromis. La seconde, fonceuse et paumée, aime séduire et plaire. Mais quand cette dernière se suicide, Pauline prend sa place et bascule dans un monde factice et frelaté.
Virginie Despentes trace le portrait de cette femme éprise de vérité, à la fois garce et martyre dont la descente aux enfers est un appel désespéré à la douceur et à l'amour.
Bruno, la trentaine, est batteur dans un groupe de rock. Il est irresponsable, pas assez adulte pour savoir se débrouiller tout seul et vit aux crochets de sa compagne. Lorsqu'il apprend qu'il est le père d'une enfant de treize ans, il ne sait comment l'assumer. Un roman sur la paternité, la maternité et l'adolescence.
Mordre au travers « De la confiture aux cochons, cette fille superbe et si tentante, avec ses seins splendides et son ventre bombé, ses ongles toujours rouges et ses chevilles tellement fines. Je ne pouvais pas croire qu'il savait quoi en faire, pas comme moi j'aurais su. » Des femmes qui vendent leur corps, qui le punissent de ne pas être comme celui des autres ou de porter le fruit d'un désamour, qui le fantasment dans des ébats sulfureux... Évocations tranchantes d'un quotidien noir, de drames intimes ou de rêves inquiétants, ces nouvelles disent violemment le désir et le refus du désir, la colère, la honte inavouée, les excès d'amour, ou encore la folie meurtrière.
"La cabine n° 1 avait quelque chose du confessionnal, version luciférienne. Granules épais rouge sombre le long des murs, comme repeints d'un vomi de viande saignante. C'était une pièce étroite et haute de plafond, séparée en son milieu par un gros grillage noir. Le client était assis en contrebas..." Louise travaille dans un peep-show et elle fait ça bien. Sans se forcer. Elle se renverse contre le mur, ferme les yeux et se met au boulot... Elle officie patiemment avec parfois cette envie d'être ailleurs, d'échapper à son histoire...
Mais le jour où on découvre deux filles sur le carreau, gorges et visages bien nettoyés, écorchés... ça rigole plus pareil, d'un coup... et Louise d'en apprendre, des choses, sur ce que les garçons font aux filles...