Ce guide permet de découvrir le patrimoine d'Arcachon, cité balnéaire de la côte girondine fondée à la fin du XIXe siècle avec l'engouement pour les bains de mer. Il propose une approche historique, stylistique et architectural de la ville aux quatre saisons, des villas de la Ville d'hiver à la nouvelle place des marquises.
Ce volume rassemble les textes les plus personnels de Félix Arnaudin. Il dévoile des facettes jusqu'alors méconnues de son oeuvre. Après le photographe, le folkloriste, le linguiste, c'est ici l'historien, l'archéologue, le naturaliste, l'écrivain, qui prennent toute leur dimension. Historien à travers les Choses de l'ancienne Grande Lande ou l'Histoire de la baronnie de Labouheyre ; naturaliste dans son évocation minutieuse de la faune landaise ; ou chroniqueur d'une vie d'homme et de chasseur passionnés dans le Journal, Arnaudin apparaît comme un de nos grands écrivains.
Ce volume des OEuvres complètes a été établi par Guy Latry, agrégé de lettres et qui a longtemps enseigné la littérature occitane à l'université de Bordeaux, Jean-Yves Boutet, ornithologue et chercheur en écologie appliquée, et Jean-Bernard Marquette, professeur émérite d'histoire médiévale à l'université de Bordeaux. Les OEuvres complètes de Félix Arnaudin ont été coordonnées par le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne, en collaboration avec les éditions confluences.
Réalisées entre 1994 et 2007, elles comprennent 9 volumes
Le Libournais se distingue par la diversité de ses paysages entrecoupés par les vallées sinueuses de la Dordogne et de l'Isle. Aux zones de palus se substituent de larges coteaux et plateaux presque exclusivement recouverts de vigne et de bois. Si le Libournais est réputé pour ses vins (appellations Pomerol, Lalande-de-Pomerol, Saint-Émilion, Fronsac et Canon-Fronsac), cette spécificité appartient toutefois à une histoire récente. Le XVIIIe siècle offrait un panorama plus diversifié : cultures et bois y dominaient et de nombreux palus étaient exploités pour le pâturage et le fourrage.
Marqué par le développement de domaines détenus par la bourgeoisie libournaise, ce territoire se transforma peu à peu à partir du XVIe siècle et surtout au XIXe siècle. Constituant la plus grande propriété viticole du Pomerol par sa superficie, le château de Sales fut un maillon essentiel de cette conquête progressive de la vigne.
La reconstruction du royaume après la guerre de Cent ans passa par des phases de remembrement pour remettre en culture les terres. Des fiefs furent alors créés. La terre de Sales, qui ne possédait pas de château avant le XVIIe siècle, entra dans l'histoire. Elle est la manifestation de l'ascension sociale d'une famille bourgeoise de Libourne, les Sauvanelle, qui donnèrent à la ville de nombreux jurats et maires. L'aboutissement de cette ascension fut marqué par l'accession à la noblesse et se matérialisa dans la pierre par la construction au milieu du XVIIe siècle d'un château, attaché à une exploitation viticole. Le château de Sales est demeuré depuis ce temps dans la même famille. Chaque génération y apporta sa marque, du décor peint remarquable du vestibule dédié aux vertus conjugales aux jardins en passant par le cuvier doté d'une remarquable charpente d'assemblage à petits bois.