Attribué depuis 2004 par le ministère de la Culture, le label « Jardin remarquable » distingue aussi bien des jardins anciens que contemporains, des jardins d'origine royale que des jardins privés ou partagés, qu'ils soient protégés ou non au titre des monuments historiques.
Ce label est attribué par la DRAC, après avis d'un comité d'experts, pour une durée de cinq ans. Il est décerné aux jardins qui répondent à plusieurs critères de sélection parmi lesquels :
La composition (organisation des espaces), l'intégration dans le site et la qualité des abords, les éléments remarquables (eau, fabriques, architectures végétales...), l'intérêt botanique, l'intérêt historique, l'accueil des publics et l'entretien dans le respect de la qualité environnemental.
Le label garantit aussi un programme de manifestations culturelles de qualité, gage de découverte pour chacun d'entre nous.
Aujourd'hui, 450 parcs et jardins sont labellisés en France.
Ce guide est la première publication qui rassemble les jardins d'Occitanie labellisés et invite à de belles promenades à travers les 43 jardins de la région, dont les plus célèbres comme le Domaine de Prafrance, dit Bambouseraie à Générargues, le Plateau des Poètes à Béziers, le Jardin japonais Pierre-Baudis à Toulouse, le Jardin Massey à Tarbes, le jardin du palais de la Berbie à Albi ou encore les Jardins secrets à Cahors.
En 2004, le ministère de la Culture a créé le label « Jardin remarquable ». Il distingue des jardins et des parcs, publics ou privés, présentant un intérêt culturel, esthétique, historique ou botanique. Six critères régissent l'attribution du label : la composition, l'intégration dans le site et la qualité des abords, la présence d'éléments remarquables, l'intérêt botanique, l'intérêt historiques pour les jardins anciens et la qualité de l'entretien. Aujourd'hui, 450 parcs et jardins sont labellisés en France.
Ce guide est la première publication qui rassemble les jardins de Normandie labellisés et invite à de belles promenades à travers les 37 jardins de la région, dont les plus célèbres comme le jardin du musée des impressionnismes à Giverny, les Jardins d'Étretat ou le jardin Jacques Prévert à La Hague-Saint Germain-des-Vaux.
Environ 2 500 monuments ou sites protégés par l'État en raison de leur intérêt historique, artistique ou architectural exceptionnel sont présentés dans ce guide unique en son genre, véritable manuel de « savoir-visiter ». Il s'adresse à celles et ceux qui veulent découvrir l'extraordinaire diversité du patrimoine français sous toutes ses formes, des plus modestes aux plus grandioses, des plus anciennes aux plus contemporaines. Ouvrage de référence sur le patrimoine de la France, il recense par régions, départements et communes les édifices et sites protégés visitables tout au long de l'année.
Depuis sa première édition, son succès ne s'est jamais démenti ; il est aujourd'hui proposé dans une nouvelle version entièrement revue et augmentée, avec 2 500 adresses pour multiplier les opportunités de visites.
De nombreux outils permettent au lecteur de tirer le meilleur profit du guide : cartes, pictos, logos, index, Sillonnez la France de long en large, du phare de Cordouan à la maison de Jean de La Fontaine, du château d'If aux sites mégalithiques de Bretagne, ou de la Cité radieuse de Le Corbusier à la villa Cavrois !
Depuis 6 500 ans, le site mégalithique de Carnac est un haut lieu de la préhistoire européenne. Ses quelques 3 000 menhirs sont répartis sur 40 hectares et 4 kilomètres de longueur selon une organisation architecturée pleine de démesure.
Depuis 6 500 ans, le site mégalithique de Carnac est un haut lieu de la préhistoire européenne. Ses quelques 3 000 menhirs sont répartis sur 40 hectares et 4 kilomètres de longueur selon une organisation architecturée pleine de démesure. Des études récentes ont permis de rattacher l'histoire de ces alignements aux évolutions intervenues au cours du néolithique, début de la vie sédentaire.
Ce guide pratique accompagne la visite libre, d'autant plus important dans le cas de Carnac que le monument se déploie sur plusieurs kilomètres et qu'il n'est donc pas possible de l'appréhender d'un seul coup d'oeil, tout en présentant de manière claire et synthétique les données historiques et scientifiques pour les mettre à la portée de tous.
En se basant sur les acquis des dernières recherches, l'auteur retrace, dans une première partie, l'histoire de ces temples du néolithiques, leur signification, la société qui les a générés et les hommes qui les ont construits. La seconde partie propose, par l'image commentée, une promenade parmi les 3 grands champs de menhirs de Kerlescan, Kermario et Le Ménec.
Créé en 1919, le musée de l'Air et de l'Espace est l'un des premiers musées aéronautiques et spatiaux du monde, par son ancienneté et la richesse de ses collections.
Créé en 1919, le musée de l'Air et de l'Espace est l'un des premiers musées aéronautiques et spatiaux du monde, par son ancienneté et la richesse de ses collections. Le musée expose notamment deux Concorde, un Boeing 747, un A380, des avions " bois et toile " des débuts de l'aviation ou encore des nacelles de dirigeables.
Situé depuis 1975 sur l'aéroport de Paris-Le Bourget, à 8km au nord de Paris, premier aéroport d'affaires européen, le musée de l'Air et de l'Espace est également un musée de site et un lieu vivant, en prise directe avec l'aéronautique contemporaine.
Sur ce lieu mythique, berceau de l'aviation mondiale et théâtre de nombreux exploits tels que la première liaison Paris-New York, effectuée en 1927 par Charles Lindbergh, ou encore la première traversée atlantique en sens inverse réalisée par Costes et Bellonte en 1930, il propose au visiteur qui parcourt ses 125 000 m2 d'exposition (un tarmac, 11 halls d'exposition), de vivre une véritable expérience à travers l'histoire de la conquête aérospatiale.
Cet ouvrage présente l'histoire du musée et de ses aménagements successifs ainsi que ses collections.
Édifiés sur les rives de la Loire ou de ses affluents, parfois plus distants, voire éloignés dans les terres, les châteaux qui jalonnent la «vallée des rois» ont largement dépassé la centaine d'édifices entre le XVe siècle et l'aube du XVIIe. Aujourd'hui, quelques-uns ont disparu, mais beaucoup ont survécu et sont ouverts au public. Généralement modifiés au fil des siècles, ils ont suivi les évolutions architecturales et culturelles de la France.
Une introduction historique guide le lecteur avant la découverte en images d'une cinquantaine de châteaux, à visiter, classés par ordre alphabétique et accompagnés d'une carte pour se repérer dans la région.
Cité balnéaire créée au XIXe siècle à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, Royan est un exemple unique où se côtoient villas éclectiques d'avant-guerre, monuments des années 1950, promenades côtières et fortifications.
Si Royan est principalement connue pour ses plages de sable fin, à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, elle a également d'autres atouts. Cité balnéaire créée au XIXe siècle, elle est un exemple unique où se côtoient villas éclectiques d'avant-guerre, monuments des années 1950, promenades côtières et fortifications. Par l'ancienneté de sa vocation touristique, la ville témoigne d'une évolution continue de l'architecture balnéaire, des années 1850 à nos jours.
Durement touchée par les bombardements alliés en janvier 1945, c'est dès le mois de juillet que la ville se voit dotée d'un projet de reconstruction confié à l'architecte Claude Ferret. Royan fut reconstruite selon les principes de l'urbanisme du xxe siècle, avec une architecture moderne, colorée et ludique, bien dans l'esprit joyeux des années 1950 qui lui confère encore aujourd'hui cette ambiance si particulière.
Parmi ses édifices les plus emblématiques, il faut citer l'église Notre-Dame, chef d'oeuvre classé monument historique de Guillaume Gillet, le marché couvert de Louis Simon et Claude Morisseau ou le Palais des congrès de Claude Ferret, mais encore des édifices privés comme les villas Tanagra ou Ombre blanche.
Baptisé le " Versailles du cheval " par l'écrivain Jean de La Varende, le haras national du Pin symbolise le cheval en France, par la volonté royale de Louis XIV.
Première véritable architecture équestre édifiée au siècle des Lumières, il est construit sur les plans de Robert de Cotte, premier architecte du roi, entre 1715 et 1730. L'architecte y reprend les principes de composition du château qui reposent sur la noblesse du corps de logis à laquelle il ajoute un féerique effet de transparence au travers duquel le visiteur embrasse le paysage du parc du Haut-Bois.
Le haras du Pin s'inscrit dans un écrin de verdure de plus de 1 000 hectares sillonnés de grandes perspectives et d'ordonnances symétriques qui rappellent l'art paysager mis en oeuvre à Versailles.
Instaurée par Colbert en 1665, l'administration des haras royaux avait pour vocation le renouvellement des chevaux de remonte pour les besoins de guerre et l'amélioration et la sélection des races équines.
Fleuron de la région Normandie, le haras du Pin est le berceau de trois races : le pur-sang anglais, le trotteur français et le percheron.
Le haras national du Pin a orienté, aujourd'hui, sa stratégie sur les sports équestres, la filière équine, le tourisme et la formation dans le cadre d'un Grand Projet. Le premier investissement est la réalisation d'un Pôle International de Sports Equestres avant le développement du site touristique basé sur le cheval, la nature et la sérénité.
Notre-Dame de Chartres, cathédrale gothique emblématique, est élevée à partir de 1194, sur les bases d'un édifice dont d'insignes éléments romans ont été conservés : la crypte, dont le millénaire se prépare pour 2024, le Portail royal et les trois lancettes de sa façade ouest, et les panneaux de Notre-Dame de la Belle-Verrière. Outre les découvertes qui enrichissent son histoire, cet ouvrage décrit les soins spectaculaires dont ce monument colossal est l'objet, bien après la structure métallique alors totalement novatrice qui a remplacé la charpente de la nef, détruite par les flammes en 1836.
Depuis la restauration récente de son décor intérieur polychrome et de ses quelques 150 baies fermées par des vitraux de couleur, il flamboie à nouveau dans une clarté approchant son état primitif. Le lien étroit entre architecture, vitrail et polychromie est d'ailleurs confirmé par les vitraux peints en trompe-l'oeil mis au jour dans les travées ouest.
La splendeur d'une référence majeure dans l'histoire de la sculpture religieuse française vient également d'être restituée : il s'agit des quarante scènes insérées dans la dentelle de pierre du « tour de choeur », une des rares clôtures subsistantes en France, sculptées entre 1529 et 1716 par les meilleurs artistes. Elles enchâssent le choeur mis au goût du xviiie siècle par l'architecte Victor Louis dont le stuc et les draperies bleues ont retrouvé leur éclat.
Outre le mobilier liturgique conçu par l'orfèvre Goudji pour la croisée du transept, le designer contemporain Hubert Le Gall a réalisé un écrin en bronze doré pour le Voile de la Vierge, relique, considérée comme la Sainte Chemise de Marie, qui fait la fierté des Chartrains.
Le présent ouvrage présente le clou de ces chantiers : la réouverture en 2022 de la chapelle Saint-Piat, fermée depuis plus de 20 ans où seront accueillis sur deux niveaux les plus beaux morceaux de sculpture gothique en France et le trésor de la cathédrale. Quatre verrières créées par l'artiste coréenne Bang Ai Ja y font pendant à quatre décors historiés d'un ensemble peint de grande qualité (seconde moitié du xive siècle) récemment révélées.
" Prodige du gigantesque et du délicat " selon Victor Hugo, Notre-Dame de Strasbourg est un chef-d'oeuvre absolu de l'art gothique, caractérisé par sa flèche unique en grès rose de 142 mètres, la plus haute après celle de Rouen. Elevée du milieu du XIIe au début du XVIe siècle, elle réemploie les fondations de la grande cathédrale bâtie dès 1015 par l'évêque Werner. Son abside est encore romane mais sa nef est l'une des adaptations majeures de l'art français au temps de saint Louis.
Dans sa façade à dentelle ajourée, percée d'une rose et de portails somptueux, les bourgeois de Strasbourg, succédant au XIIIe siècle à l'évêque et au chapitre comme commanditaires de l'édifice, ont exprimé les plus hautes ambitions : lacis d'arcatures, dédale de galeries, forêt de clochetons, se superposent dans une symphonie architecturale virtuose. A travers les réformes religieuses, les changements politiques, les évolutions liturgiques, les dégâts naturels et les guerres, la cathédrale a conservé l'essentiel de sa riche décoration et de sa personnalité.
Sa sculpture très diversifiée du XIIe au XVIe siècle, consacrée à la Rédemption et à la glorification de Marie, comprend des ensembles d'une qualité suprême, comme le " pilier des Anges " ou les statues des portails et de l'ancien jubé. Sa parure de vitraux est l'une des plus accomplies parmi les grands programmes médiévaux. L'humanisme a laissé sa marque dans l'aménagement de l'église, notamment la célèbre horloge astronomique qu'anime un étonnant théâtre d'automates.
Conçue et réalisée entre 1902 et 1908 sur le modèle des maisons nobles de l'île de Délos (IIe siècle av. J.-C.) la villa Kérylos n'est pas une simple reproduction mais une réinvention de la Grèce antique.
Loin du pastiche, il s'agissait pour Théodore Reinach et Emmanuel Pontremoli de créer une oeuvre originale en « pensant grec ». La demeure allie avec subtilité le luxe antique et le confort moderne propre aux villas de la Belle Epoque. L'architecte et son commanditaire ont non seulement créé une maison grecque mais ils en ont aussi restitué les meubles, la vaisselle, les tissus, le décor. La villa Kérylos est l'aboutissement d'une recherche à la fois artistique et intellectuelle.
Cet album abondamment illustré revient sur l'histoire de cette création originale et permet de découvrir la richesse et la subtilité de ses décors.
Achevée en juin 1932, la villa Cavrois constitue un véritable choc esthétique, dont les effets sont toujours perceptibles. L'architecte Robert Mallet-Stevens accomplit là sa création la plus aboutie, grâce à la grande liberté que lui laissa son commanditaire, Paul Cavrois.
Le concept de la villa est en soi passionnant car il s'agit d'une oeuvre de transition entre l'architecture résidentielle traditionnelle et l'architecture moderne. C'est un véritable programme de « château moderne ». Ses proportions sont imposantes - près de 60 m de long, 3 000 m² de surface - organisées selon les principes d'axialité et de symétrie des châteaux du XVIIe siècle. Si le concept de la villa reste traditionnel, tout est néanmoins conçu pour offrir le plus grand confort moderne.
Après une longue période d'abandon et de vandalisme (1988-2001), la villa Cavrois a été acquise par l'État en 2001. La commission nationale des monuments historiques a souhaité retrouver la distribution et les volumes intérieurs d'origine, modifiés par les cloisonnements et entresolements créés à la fin des années 1940.
La villa présente, par ses matériaux, son aspect, son confort intérieur et son vocabulaire décoratif, un parti pris résolument moderne. Elle demeure toutefois, pour ce qui concerne son organisation spatiale et son programme, la transcription du modèle de la « demeure de campagne », hérité du XVIIe siècle et très abondamment reproduit aux XVIIIe et XIXe siècles.
Cet album raconte l'histoire tourmentée de la villa et présente, dans un portfolio d'une cinquantaine d'images, ses transformations et vicissitudes, depuis son inauguration jusqu'à sa réouverture en 2015.
Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930.
Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930.
Dans cette commune toute en contrastes, la ville ouvrière au sud avec ses blanchisseries, ses studios de cinéma puis de télévision, ses usines automobiles, se juxtapose à la ville résidentielle et artistique au nord. À travers les différents quartiers, les visites s'organisent autour de sept parcours thématiques qui permettent d'admirer tour à tour l'église Notre-Dame des Menus, l'hôtel de ville conçu par Tony Garnier, un exceptionnel patrimoine architectural des années 1930 (écoles, équipements collectifs, ateliers d'artistes, immeubles de rapport ou hôtels particuliers dus à Mallet-Stevens, Le Corbusier, Fischer...), le musée des Années 30, le musée Albert-Kahn avec ses archives et ses fabuleux jardins récemment restaurés, le parc Rothschild (l'une des plus belles réalisations paysagères du XIXe s.) ou les anciennes usines témoins du passé industriel, ainsi que le patrimoine du XXIe siècle (Nouvel, Portzemparc). Les aménagements en cours de l'île Seguin font l'objet d'un chapitre à part, ainsi que ceux du quartier désormais appelé "le trapèze' qui occupe les anciens espaces des usines Renault.
10 auteurs ont collaboré à la rédaction de ce guide : animateur du patrimoine, historiens et historiens de l'art, conservateurs des musées et des bibliothèques.
Une visite de Boulogne-Billancourt et de son remarquable patrimoine architectural le long de sept itinéraires commentés.
Pour accompagner des promenades réussies, un guide de visite complet et documenté avec des notices concises, des cartes détaillées et des encadrés sur les lieux phares.
Cité d'implantation plurimillénaire, Vannes a connu ses heures de gloire entre le Moyen Âge et le XVIIIe siècle et son patrimoine bâti témoigne de l'aura qui a été la sienne. Si elle garde peu de traces de la présence romaine à Darioritum, elle a su préserver des édifices et des traces de sa longue histoire. Capitale de la Bretagne au temps des ducs, avant d'être supplantée par Nantes puis par Rennes, elle demeure jusqu'au xviiie siècle une ville et un port important, et accueille pendant deux décennies le Parlement de Bretagne, exilé de Rennes par Louis XIV. Son étoile pâlit avec l'essor de Lorient et le développement du commerce vers l'Asie, qui lui échappe.
Ceinturée par des murailles qui rappellent son passé militaire, Vannes se développe au-delà de son centre, en particulier vers certains faubourgs comme le quartier Saint-Patern, lieu d'implantation initial de la cité, et le port. Car la ville est sans conteste tournée vers la mer, mais aussi, en tant que centre du pouvoir local à différentes période, vers la terre. Et la présence de nombreux sites historiques majeurs autour de la cité (Gavrinis, Suscinio, la presqu'île de Rhuys, etc.) souligne son importance et son attractivité dans l'histoire bretonne depuis l'Antiquité.
Aujourd'hui, Vannes a conservé une atmosphère délicieuse que distillent des milliers de détails, maisons à pans de bois et à encorbellement, statues postées sur les façades ou portes fortifiées, dont on découvre la présence et le charme avec émerveillement. Ce guide convie le promeneur curieux à une découverte thématique de la cité. Six itinéraires (Vannes médiévale ; la ville maritime et commerçante ; le faubourg Saint-Patern ; la cité du XIXe siècle ; la ville moderne ; escapades en pays vannetais), conduisent le lecteur à parcourir et à comprendre cette ville au visage changeant et pourtant si harmonieux. Une invitation à la flânerie, entre histoire, modernité et mer.
Présentation du site La Cité des Électriciens est la plus ancienne cité minière préservée du Nord de la France. Inscrite aux Monuments historiques depuis 2009, elle est située à Bruay-la-Buissière. La cité devient en 2012 l'un des cinq grands sites miniers dans le cadre de l'inscription du Bassin Minier sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de Paysage culturel, évolutif et vivant. Construite entre 1856 et 1861, elle a pour vocation de loger les familles de mineurs. De grands scientifiques, notamment dans le domaine de l'électricité ont donné leurs noms aux rues (Ampère, Marconi, Volta, Edison, Franklin, Faraday, Branly et Gramme) d'où son nom, Cité des Électriciens.
En 2012, les derniers habitants quittent le coron, laissé à l'abandon depuis l'arrêt de l'activité minière en 1979. Il accueille alors une première intervention de la compagnie artistique Les Pas Perdus qui donna l'élan pour les travaux de réhabilitation commencés en 2013. La Communauté d'agglomération a fait le choix de proposer un nouvel usage d'équipement culturel et touristique. La cité a ouvert ses portes en mai 2019.
La configuration du quartier a été conservée : sur une superficie de trois hectares, six des neufs « barreaux » ont été réhabilités (trois ont conservé leur usage d'habitation), de même que les « carins », dépendances annexées aux logements et qui servaient de poulailler, de latrines ou de buanderie. Les jardins ont également fait l'objet d'une rénovation paysagère. La Cité révèle l'évolution de l'habitat ouvrier au XIXe siècle et de l'architecture des premiers corons.
Conçu par l'atelier d'architecture Philippe Prost, avec les paysagiste FORR et Du&Ma pour la muséographie et la scénographie, un centre d'interprétation du paysage, de l'urbanisme et de l'habitat miniers accueille le public dans deux bâtiments : le premier, contemporain, repérable à sa magnifique carapace de tuiles rouges émaillées, présente le bassin minier à travers les terrils, fosses et cités, des origines de la révolution industrielle à la fermeture de la dernière fosse. Le second est un « barreau » qui offre un habitat minier réhabilité.
Aujourd'hui la Cité accueille des expositions, propose des résidences d'artistes, des ateliers nature, arts plastiques, des visites guidées, un espace de restauration, des gîtes...
L'ouvrage En première partie, l'ouvrage présente le projet de réhabilitation de la Cité par le biais d'un entretien avec Philippe Prost et Isabelle Mauchin.
En deuxième partie, le « portfolio » expose le projet en images. On pourra suivre le processus de réhabilitation grâce à des photographies avant restauration, des images du chantier et des documents graphiques tels que plans, coupes..., et de nombreuses photographies du projet achevé.
La troisième partie évoque la vie dans la cité des électriciens lorsqu'elle était encore habitée par les mineurs et leurs familles, ainsi que l'importance des jardins ouvriers et le projet qui a permis leur réhabilitation.
Au coeur du 2e arrondissement de Paris, après plus de dix années de rénovation et de transformation, le site Richelieu, berceau historique de la Bibliothèque nationale de France, accueille désormais tous les publics. Cet ouvrage présente l'histoire de ses aménagements successifs et guide le visiteur depuis le jardin de la rue Vivienne jusqu'à la cour d'honneur, rue de Richelieu, en passant par la salle Ovale, à la fois salle de lecture, lieu de visite et de médiation, symbole de l'ouverture du site à tous, et le nouveau musée de la BNF, installé au sein d'espaces classés comme la galerie Mazarin, qui présente une sélection de près de 1 000 pièces de nature très diverse, parmi les plus remarquables de la Bibliothèque et emblématiques des collections constituées depuis les rois de France.
Pour la première fois de son histoire, la Bibliothèque a repensé le bâtiment originel dans son intégralité, en lui donnant une cohérence globale, en valorisant les différentes strates historiques de l'édifice et en mettant cet ensemble prestigieux au service d'une vision généreuse, ambitieuse et innovante. Cette évolution décisive est vecteur de plusieurs messages : celui d'un inaliénable bien public, façonné, enrichi et transmis de génération en génération ; l'appel à la découverte et à la recherche ; l'invitation, enfin, à franchir en simple visiteur, les portes d'un site exceptionnel qui écrit aujourd'hui une nouvelle page de son histoire.
Notre-Dame de Paris est la « cathédrale gothique » par excellence. Sa construction commença au XIIe siècle et dura plus de 170 ans. Sa célèbre façade occidentale a exercé une influence considérable dans l'Europe entière, par son équilibre et son harmonie sans équivalent.
Son chevet est un véritable chef-d'oeuvre de légèreté qui évoque une nef avec des rames. La cathédrale renferme de célèbres grandes orgues, une collection de peintures et un trésor. Depuis toujours intimement liée à l'histoire de France, restaurée par Eugène Viollet-le-Duc et chantée par Victor Hugo au XIXe siècle, Notre-Dame de Paris attire aujourd'hui plus de douze millions de visiteurs par an.
Si le Vivarais couvre la quasi intégralité du département de l'Ardèche, sa partie méridionale appartient sans conteste aux territoires injustement méconnus de la France. Les cents visages qu'elle propose lui ont d'ailleurs valu le label de Pays d'art et d'histoire.
Ce guide nous entraîne dans une déambulation à la découverte des richesses léguées par les hommes préhistoriques qui, dans le paysage grandiose des gorges de l'Ardèche, ont laissé des traces d'habitat primitif - à commencer par la célèbre grotte Chauvet. Il nous fait découvrir le volcanique mont Coiron, les différentes formes urbaines qui, depuis l'Antiquité, ont marqué le plan et la physionomie des villes qui plongent leurs origines dans la tradition romaine et trouvent leur expression dans le raffinement de l'art classique et baroque.
Ce sont encore les villages fortifiés médiévaux et les fabuleuses églises romanes qui ponctuent ce territoire de pépites préservées. Et enfin la découverte d'un patrimoine industriel passionnant, structuré par la présence majestueuse du Rhône, à la fois frontière et colonne vertébrale de cette région chargée d'histoire.
Trop longtemps mal aimé, le Vivarais séduit par ses couleurs, sa nature restée sauvage malgré la main experte du vigneron, du laboureur, de l'architecte et du sculpteur.
Les itinéraires que propose ce guide conduiront donc le lecteur à se plonger dans les paysages changeants de cette région au patrimoine naturel et bâti d'une incroyable richesse. Des gorges de l'Ardèche, habitées dès la Préhistoire, des formes variées qu'ont prises les villes au cours de l'histoire, aux villages fortifiés, du patrimoine roman au patrimoine industriel, c'est dans une itinérance qui propose des surprises constantes, entre nature et cités, que l'on entre en tournant les pages de ce livre.
Après cinq ans de chantier, l'Hôtel de la Marine a ouvert ses portes au public en juin 2021. Ce palais exceptionnel est un « balcon » sur la place de la Concorde, élément touristique majeur de la capitale et témoin des fastes et déboires la nation. Dans ce haut lieu de l'aventure maritime de la France moderne, occupé par le ministère de la Marine depuis la Révolution, fut signée l'abolition de l'esclavage en 1848.
Il fut conçu par Gabriel, architecte de Louis XV, pour y loger le Garde-Meuble de la Couronne : derrière la colonnade s'ouvrait la galerie considérée aujourd'hui comme le premier « musée » parisien d'arts décoratifs, où étaient exposés mobilier, objets d'art, armures et bijoux, dont le fameux Régent, jusqu'au « casse du millénaire » en 1792.
L'ancien Garde-Meuble, à nouveau paré d'ensembles majeurs de l'art français du XVIIIe siècle notamment grâce au Mobilier national, a retrouvé ses dispositions et son éblouissant décor d'origine, miraculeusement préservés, grâce à la restauration méticuleuse conduite par le Centre des monuments nationaux à qui sa destinée est confiée.
Cet ouvrage guide le visiteur, pas à pas, au fil des salons et des appartements à la découverte d'un patrimoine insigne, dans l'atmosphère d'une maison royale, sorte de Versailles à Paris. Lui sont aussi révélés les précieux chefs d'oeuvres de la Collection Al Thani, ainsi que la spectaculaire verrière de l'architecte Hugh Dutton au-dessus de la cour de l'Intendant.
La Comédie-Française ou Théâtre-Français est une institution culturelle française fondée en 1680. Bien que mort depuis sept ans quand la troupe a été créée, Molière est considéré comme le « patron » de l'institution, surnommée la « Maison de Molière ».
Le fauteuil dans lequel il entra en agonie lors d'une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé à droite de la grande cheminée du Foyer public.
La Comédie-Française réside depuis 1799 salle Richelieu au coeur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris. L'édifice, construit par Victor Louis à la fin du XVIIIe siècle et initialement conçu pour être un opéra, et complété en 1864 par Prosper Chabrol, est l'un monuments symboliques de Paris. Depuis le décret dit « de Moscou », signé par Napoléon Ier en 1812, en pleine campagne de Russie, c'est le seul théâtre d'État en France disposant d'une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français.
La Comédie-Française conserve ses archives depuis sa création. Ses collections continuent à s'enrichir d'oeuvres d'art et de documents d'archives (dont des maquettes, plans de décors et costumes), qui sont autant de témoignages exceptionnels sur la vie de la troupe et des auteurs.
Après une partie historique, qui tient compte des dernières rénovations achevées en 2013, ce guide nous invite sur les traces de Molière et de ses comédiens, mais aussi sur celles de tous les acteurs de l'ombre, qui participent à la magie du lieu : du péristyle aux cintres, du foyer aux ateliers.
Cité commerçante prospère au Moyen Âge, établie autour d'une abbaye, Figeac, dans le Lot, a hérité de ce passé un ensemble de demeures remarquables : édifices de grès rose ou beige, aux façades parfois agrémentées de pans de bois, aux ouvertures souvent travaillées et ornées, bordant ses rues et ruelles. Palais de notables fortunés ou simples maisons d'artisans, ces édifices, aujourd'hui restaurés et habités grâce à une politique patrimoniale attentive, composent un riche panorama de l'architecture civile médiévale. La ville haute et la ville basse s'organisèrent autour des deux églises principales, Notre-Dame-du-Puy et Saint-Sauveur, aux beaux retables et autels baroques. Les siècles suivants doteront la ville d'hôtels particuliers et de bâtiments administratifs sans bouleverser cette physionomie urbaine singulière. Né à Figeac, le savant Champollion y a son musée, prolongé aujourd'hui par le musée des Écritures.